L’essentiel de cet art magnifique réside dans l’état d’esprit, ce qui en fait une culture artistique et spirituelle.

En Aïkido, nous n’utilisons pas des moyens vulgaires ou violents, la pratique se fait dans le respect mutuel des uns et des autres. Les gestes des adversaires sont déviés souplement sans que, pour autant, l’énergie en soit détruite. Sur le plan self-défense, il s’agit de placer l’agresseur dans une position douloureuse et non fonctionnelle. Les dames excellent aussi dans cette discipline faite de subtilités et de finesses.

Certains disent que c’est de l’escrime japonaise. Nous préférons dire que c’est l’art de combattre au sabre car si on remonte à l’ origine, les samouraïs utilisaient le Kenjutsu (et de nombreux autres arts martiaux) pour se défendre. De « sabre pour tuer », le Kenjutsu évolue vers « sabre pour vivre » mais à partir d’un certain moment (à la Révolution Meiji), le port du sabre est interdit par décret impérial (1876), la caste des samouraïs est dissoute et les arts martiaux tombent en désuétude avec l’introduction des techniques militaires occidentales. Par la suite, les Arts martiaux renaissent petit à petit. D’abord dans les écoles de polices et ensuite, en tant que sport. Peu avant l’ère Edo, le Kenjutsu évolue vers sa forme actuelle, le Kendo.